Le monde à l’envers

Savez-vous quoi? On vit dans un monde à l’envers… Une société qui vise le négatif au lieu du positif. Un vide sans fond qui se nourrit de la misère des autres, juste pour se dire dans son petit soi-même: « Ça va bien ma vie quand même »! Lorsque l’on se compare, on se console…non? Vous pouvez dire ce que vous voulez sur « La bonne nouvelle TVA » mais moi, j’aime ça! J’aime de plus en plus ça. Parce que j’en ai assez de donner de l’importance à des épais qui sont tout simplement eux-mêmes (donc, ils ne m’apportent rien à ma vie!).

J’en ai assez d’entendre parler de la mauvaise saison du Canadien de Montréal à la télévision alors qu’il y a une tonne d’équipes sportives qui mériteraient cette visibilité…

J’en ai assez d’entendre parler des étudiants qui manifestent tous les jours sur la hausse des frais de scolarité alors que des milliers d’emplois se perdent dans la province…

J’en ai assez d’entendre parler de meurtriers en série alors qu’il y a de si belles naissances à raconter…

J’en ai assez d’entendre parler des mauvaises critiques d’un film alors que ce n’est qu’une histoire qui pourrait plaire à des gens et non à d’autres tout simplement…

J’en ai assez d’entendre parler des biens pensants (toujours le mêmes) un peu partout dans nos médias alors que l’on sait très bien que le raisonnement est un processus cognitif accessible à tous et non, une position politique…

J’en ai assez d’entendre parler de notre gouvernement et du mauvais travail de son chef alors qu’une majorité des gens ont voté pour eux sans l’assumer…

J’en ai assez d’entendre parler du négatif alors qu’il y a autant de positif autour de nous. C’est ça la vie! Certains verront le verre à moitié plein, d’autres le verra à moitié vide… Certains trouveront mon texte positif, d’autres le trouvera négatif! Dans le fond, ce texte visait les gens à l’écoute… Ceux qui croient qu’il y a toujours un soleil derrière les nuages… Ceux qui changeront le monde pouce par pouce et non, ceux qui veulent la modifier avec de vaines révolutions!

Une révolution est toujours inaugurée par des naïfs, poursuivie par des intrigants, consommée par des scélérats.   (Paul Bourget)